sensibilité émotionelle et psoriasis

Echanges d'expériences sur les différents psoriasis (cuir chevelu, visage...)

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Lola63
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sensibilité émotionelle et psoriasis

Message par Lola63 »

Je me lance sur l'ouverture d'un nouveau sujet (encouragée par Mirabelle :wink: )
J'ai remonté les sujets les plus récents, mais rien n'aborde ce sujet...

Vu que je suis prolixe lorsque j'écris, je vais tenter de faire au plus court :lol:

Sans négliger les nombreuses pistes pour le traitement du psoriasis, je me penche surtout sur l'aspect psychologique.

J'ai, depuis quelques années, une fascination vis à vis du cerveau.
Je ne souhaite pas tomber dans la psychologie digne des magazines bon marché, ni me prétendre grand maitre en la matière.
Je précise que je n'ai fait aucune étude psy, et je ne suis pas vraiment une fan des psychologues, car ils révèlent les problèmes sans les résoudre (ce n'est que mon opinion :lol: ).

Par contre, j'aime à observer les gens, à décrypter les gestes, les mots, les attitudes. Depuis toute petite, j'ai une sensibilité très développée à la perception des émotions, je ne sais pas vraiment d'où ça vient, juste que ça m'a, toute jeune, poussée de plus en plus dans ma propre bulle, pour me protéger de ces flots agressifs de sensations. Il en résulte une difficulté à exprimer mes propres ressentis, je parais d'humeur égale alors qu'en moi, c'est souvent la tempête.
Ce derniers mois, j'ai réussi à canaliser la perception des personnes qui m'entourent. J'ai moins de peine à supporter la foule (je fuis les magasins les jours de solde :lol:), alors que c'était auparavant des épreuves perturbantes.
Le bruit, les odeurs, les couleurs, les mouvements, j'ai l'impression de percevoir tout en même temps.

bref, voilà pour la partie personnelle.

Pour faire court, il existe trois parties distinctes mais qui travaillent ensemble : le conscient, l'inconscient, le subconscient.

C'est le lien entre les trois parties qui me fascine.

D'où viennent ces réflexes archaïques du nourrisson? Pourquoi, sans prendre le temps de discuter, on arrive à ressentir qu'on ne s'entendra pas avec une personne? Comment certains réflexes ont ils pu traverser les siècles?

Il y a bien des catégories dans lesquelles on peut classer les gens en matière de fonctionnement psy, mais, à mon humble avis, autant le code génétique est unique et propre à chaque être humain, autant son fonctionnement cérébral l'est également.

Je crois en la force du subconscient. Ces émotions que nous ressentons sans trop savoir pourquoi, du mal être passager à l'humeur joyeuse. Toutes les informations que notre cerveau enregistre sans que nous en soyons pleinement conscients, à quoi servent elles?
J'ai un exemple concret... Un jour, une adolescente, qui mangeait une tarte aux fraises, apprend le décès de sa grand mère adorée. Depuis, dès qu'elle voit une tarte aux fraises, elle ressent un vide, une tristesse passagère. Il lui a fallu quelques années avant de comprendre pourquoi... Le souvenir du décès de sa grand mère est lié à la tarte aux fraises. Ecoutez la même chanson lorsque vous êtes triste ou déprimé, et au bout d'un certain temps, alors que vous êtes de bonne humeur, repassez vous cette chanson... Vous comprendrez où je veux en venir.

Autant la santé du corps "joue" sur l'esprit, autant parfois on oublie que la santé de l'esprit "joue" sur le corps.

Encore une précision, je ne veux pas faire du psoriasis une maladie psychosomatique. Par contre, j'explore la piste de l'influence de l'esprit sur le corps.

Ce long message un peu confus se termine sur une tentative d'ouverture...

Je souhaite partager des observations, des témoignages, des expériences personnelles avec ceux et celles qui sont intéressés par cette piste. Mon but, c'est de trouver ma voie pour parvenir à une rémission au moins partielle de mon psoriasis, certain(e)s d'entre vous appliquent le régime Pagano, ma façon de faire, c'est de tenter de comprendre un lien éventuel entre mon ressenti, mes émotions et le psoriasis.

Sentez vous un décalage entre ce que les proches pensent de vous et ce que vous ressentez?
Êtes vous sensibles aux foules, aux odeurs?

Merci à ceux qui auront pris le temps de lire mon message :)

J'ai encore pas mal de choses à développer, mais avant d'entrer dans certains méandres et de faire un flop, je préfère voir s'il y a un ou deux adeptes, sinon, c'est un monologue, et rien d'intéressant ne pourra en sortir :wink:
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helene
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Message par helene »

bonjour lola
tres bien pour ton sujet,comme tu peux lire en ce moment les messages que j'ai écrit ou je dis que je suis entrain de voir a l'hôpital pour un traitement par biothérapie le dermato voit combien ca me perturbe emmotionnellement et m'a parlé de voir un pyschiatre ,je lui es dit que ca ne guérirer pas certainement mon pso..donc je n'en vois pas l'utilité: peut-être qu'il a raison ?
sur le plan emotion je fais comme toi je me protege cette maladie je pense nous rend +sensible toujours en pensant au pso...ce qui fait que garder tout en soi n'est pas bon beaucoups de tress et que peut etre le dermato pense de m'envoyer a un pysch..me soulagerais
voila ou j'en suis en attendant milieu avril ou je vais a l'hôpital
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Message par Joe_ »

Ton post est très intéressant.

Moi j'ai remarqué que je me fichais de mon psoriasis, c'est à dire que je n'hésite pas à remonter les manches si besoin sans me soucier (en premier lieu) de ce qu'on peut voir sur ma peau. Puis, réalisant, je remets mes manches longues en pensant que ça peut choquer, où qu'on peut me juger.

Je pense tout comme toi que l'état d'esprit joue sur le corps. Car quand je suis tracassée à en crever et que rien ne tourne rond, je me gratte la tête jusqu'au sang. En ce moment, même en ne mettant aucune crème hydratante, mon psoriasis se met à disparaître. C'est à n'y plus rien comprendre.
Il faut dire que ma première poussée est apparue au divorce de mes parents, et a disparu quelques années après seulement, à l'aide d'une puvathérapie.
Ma deuxième, qui est apparue à mes 18 ans est toujours présente (j'en ai 21 et demi) lorsque j'ai réalisé qu'être avec la personne que j'aimais allait être beaucoup trop compliqué et impossible.
On m'a prescrit crèmes, et avant l'été dernier je devais passer à la puva, tellement mon corps était couvert. Je n'y suis pas allée car j'allais en Espagne l'été, ce qui a fait quasiment disparaître mon psoriasis.
Cet hiver, ça a fait le yoyo.

Depuis petite, j'ai d'énormes problèmes avec les relations. J'étais timide maladive, mais avec le temps (et non en me forçant), j'arrive maintenant à aborder des personnes dans la rue, à vaincre mon agoraphobie, plein de choses.
Ahh, la force de l'esprit ...

Je pense également à aller voir un psy, un de ces jours ...
Enfin bref, voilà pour mon histoire.
Modifié en dernier par Joe_ le ven. juil. 25, 2014 12:49 am, modifié 2 fois.
Lola63
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Message par Lola63 »

Tout d'abord merci d'avoir participé ;)

A Helene, courage, si j'ai bien compris, il n'y a pas qu'une seule façon de venir à bout du pso. Continue ton combat, et surtout garde espoir...

A Joe, j'ai remarqué aussi comme le pso fluctue selon l'état d'esprit... Difficile de cerner si c'est ça qui nous bouleverse autant, ou si ce sont nos émotions qui impactent sur les démangeaisons. Les deux, sans doute... Reste à sortir de ce cercle vicieux, et c'est ce chemin que je recherche.
Agoraphobie, je n'irai pas jusque là pour mon cas, mais parler à un étranger, aborder quelqu'un, même de mes connaissances, c'était une épreuve. Comme toi, j'ai réussi à surmonter ça, mais c'est depuis ça que le pso a empiré, comme si le fait de m'extérioriser avait été accompagné par l'extériorisation de cette maladie.
Le psy, j'ai du mal à croire à l'effet bénéfique. Les personnes de notre entourage sont souvent bien plus efficaces pour nous soulager (encore faut il qu'elles soient de confiance...), elles nous connaissent parfois depuis plusieurs années, alors que le psy a souvent la fâcheuse habitude de classer les gens dans des stéréotypes, ou de ne faire que pointer du doigt un problème sans pouvoir aider à le résoudre. Par contre le psy, c'est une oreille neutre qui peut servir à vider un sac parfois lourd à porter, de choses qu'on ne préfère pas partager avec l'entourage.
En gros, avant d'aller voir un psy, il faut déjà savoir ce qu'on va lui dire. Le temps imparti est court, on en sort très souvent déçu. Le psy oriente d'ailleurs l'échange dans la direction qu'il souhaite, alors qu'on a envie de parler d'autre chose. Un médecin de famille peut aussi convenir aux confidences. Le tout, c'est de trouver une personne de confiance, à l'écoute, pas forcément quelqu'un payé pour le faire... je suis allée voir une psy, mais elle ne peut rien pour moi, je connais déjà la source de mes problèmes, j'ai su comprendre mes "pourquoi".... mais j'ai eu la chance de croiser quelques personnes dont le soutien m'est encore précieux. Et ces personnes, qui ont passé du temps à écouter, à partager leurs expériences et surtout leur philosophie, ne m'ont pas demandé de sortir mon carnet de chèques... c'est pourtant grace à elles que j'ai retrouvé le goût à la vie, l'envie de donner un sens à mon existence.
Psy, pas psy, c'est donc à chacun de sentir. Mes propos ci-dessus ne sont que mon avis personnel, selon ma propre expérience :wink:
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Fanny
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Message par Fanny »

Bonjour Lola, super d'aborder ça

En vrac, ce qui me vient...

lol ta signature, j'en ai une autre : "on est tous un con pour quelqu'un"...

J'ai entendu un thérapeute dire un jour que les pso avaient une psychologie spécifique. Dit sans jugement, juste en constatation, et je ne sais pas quelle spécificité.

J'ai aussi cette sensibilité, que je ressens comme une inadaptation = impression de sentir plus de choses que la moyenne, et dans le domaine plus social, l'inverse ! Comme si je captais moins que les autres et qu'il fallait tout qu'on m'explique sur les sous-entendus !!!!!

Et une piste, chercher neurone miroir sur internet, ça explique tout je crois !
Lola63
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Message par Lola63 »

merci Fanny :D
(devine quoi... j'ai failli mettre ton proverbe dans ma signature à la place de l'actuel :lol: )

Super intéressants ces neurones miroirs!
Effectivement ça explique énormément de choses, et je te remercie d'avoir partagé cette info.
Comme toi, des fois je capte trop de choses, alors que le "second degré" m'est difficile à percevoir.
En tout cas je vais bien me rencarder sur ces neurones-là :D
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Fanny
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Message par Fanny »

Lola63 a écrit :merci Fanny :D
Comme toi, des fois je capte trop de choses, alors que le "second degré" m'est difficile à percevoir.
Merci, les meilleurs merci sont ceux qui font se sentir utile ! ;)

On est nombreux à capter pas mal de choses, mais tu m'encourages sur la piste que j'ai... Ce qui est intéressant, c'est ce qu'on capte moins bien que d'autres, et pourquoi on capte des choses différentes (et qui fatiguent je crois...)

Ma "théorie" est basée sur le fait que personne ne développe aucune capacité sans raison, comme les capacités d'adaptation des plantes ou des animaux. Donc le choc ou les chocs qu'on a pu avoir au niveau émotionnel nous auraient incité à développer de "capter pas mal de chose" pour des raisons de défense et d'utilité.

Ce serait l'équivalent d'un élève qui suit mal à l'école, et qui arrive à s'en sortir en travaillant plus que les autres.
Mirabelle
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Message par Mirabelle »

Merci pour ce post consacré au côté plus psycho, c'est intéressant.
Je me suis moi aussi posée la question s'il y avait "un profil type de psoriasique". Franchement, avec le recul, je n'y crois pas trop. Nous sommes aussi variés et dissemblables que peuvent être la communauté des boutonneux ou celle des bigleux^^

Bon d'un autre côté, il faut reconnaître que les maladies de peau interrogent quand même bcp. On est dans le toucher, cette barrière entre l'intérieur et l'extérieur, endroit de plaisir et de douleur, la peau est l'organe des premiers échanges avec le monde, avec la mère. Je renvoie ceux qui veulent approfondir cette question au livre "Le moi peau" de Didier Anzieu. D'ailleurs, a présent que le pso a reculé chez moi, je ressens bcp le besoin et l'envie de me faire masser. Je vais prendre rendez-vous prochainement pour faire bichonner ma peau régulièrement et je serai curieuse de savoir combien de personnes ici ont déjà fait cette démarche car je ne suis pas loin de penser que notre peau cristallise souvent une forme de désinvestissement.

Après il y a les théories de la psychosomatique qui apportent des éléments qui peuvent parler a certains et moins a d'autres. Dans son livre "Dis moi où tu as mal et je te dirai qui tu es", Michel Odoul lie le pso a la relation maternelle. J'aimerai bien vous citer plus en détail. Il faut que je retrouve dans quel carton je l'ai glissé (les joies des déménagements ;-) )
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vimocambor
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Message par vimocambor »

tiens ça me rappelle un ancien post, ça date et je n'ai toujours pas la réponse :wink:


http://forum-psoriasis.medicalistes.org ... oriasiques
Lola63
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Message par Lola63 »

aaaaaahhh excellent Vimocambor!!
c'est tout à fait là où je souhaitais en arriver!

Par contre je ne peux pas t'aider pour faire un questionnaire sur internet :lol:
On pourrait faire plutôt une sorte de formulaire par un message, avec des questions, et les forumeurs indique oui/non selon le numéro des questions auxquelles ils souhaitent répondre :)

j'ai peu de temps pour développer, mais je tiens à donner suite au sujet que tu avais ouvert un peu plus tard. D'ailleurs, y aurait-il un moyen de fusionner les deux sujets? Plutôt que de se disperser, ça pourrait être intéressant :wink:
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Message par Dan216 »

Bonjour! Je viens rajouter un petit bout au sondage!

De ma jeune expérience, je sais pas si je peux me considérer comme un calme ou non. Je pense peut être me situer plus dans la catégorie des faux calme, même si on avait tendance à me dire que j'étais plutôt baba cool, relax... Et dès que la maladie arrive, on nous dit tous que t'es le mec le plus stressé du monde, qu'il faut se détendre= vive le cliché :)

Je pense que tout viens d'une origine psychologique aussi, pas du stress à l'état pur forcément. Pour ma part, je suis certains que ça s'est déclenché suite à des angoisses traumatisantes de mon côté familiale quand j'étais adolescent (j'avais déjà quelques plaques de dermites qui se limitaient sur les arêtes du nez et les sourcils, qui se développaient)
Donc il est possible qu'après ça j'ai développé un caractère plus défensif, de retrait, même si je le paraissais pas extérieurement.
Pour ça que je me dis faux calme, car j'ai l'impression de trop m'intérioriser quand on me dit quelque chose.
Oui, comme si on devait se "caméléoniser", trop s'adapter aux autres, et rentrer dans les conformité de ce qu'on nous dit. En se lançant en permanence des idées fixes de changement notre "âme" ou personnalité.
Par exemple, on me disait souvent "plus jeune"(j'en ai que 19 je sais ^^ ), que je parlais trop lentement, trop grave, un peu trop monotone. J'ai donc essayé de m'interrioriser ces remarques en me disant: parle plus clairement et lisiblement, ceci cela... Enfin voilà plein de trucs comme ça! Ou qu'on me dise une petite remarque, et que je me répète comment j'aurai pu faire, ou ce que j'aurai du faire, jusqu'à ce que ca passe... Sans pour autant être rouge de colère, mais plutôt brumeux d'envie de faire.
C'est comme si on essayait petit à petit d'effacer notre personnalité, parallèlement au déclin de notre peau.

Je pense que dans notre cas, d'après les psychanalyses freudienne(que j'étudie dans les amphis en ce moment ^^), on a un surmoi trop invasif sur notre moi conscient. Cette instance de surveillance de nous même nous parasite constamment notre système, avec un contrôle continu de nos actes et ceux qui nous entourent.
J'ai pu lire un livre récemment sur l'aspect psycho-affectif des individus avec des problèmes de peau qui s'appelait "La peau et ses états d'âme" de Danièle Pomey-Rey. Elle y explique vraiment cet aspect psychologique, souvent lié à l'aspect maternelle comme disait Mirabelle.(même si il faut pas rejeté toute la faute sur elle ^^ mais quand ta mère est stressée, trop speed par exemple on a tendance à ressentir ça quand on bébé, et de se le vectoriser en soi --> c'est le cas des croûtes de lait par exemple que j'avais)

Tout cet aspect d'intériorisation nous provoque donc un dystress. Selon Seyle, le dystress c'est lorsqu’il n'y a plus de correspondances entre sollicitation extérieure et les capacités de l'individu. Globalement, qu'on tourne en rond sur nos idées fixes qu'on idéalise et qu'on arrive pas à y répondre.
Donc tout cet aspect psychologique, ce "dystress", nous affaibli, et nous baisse notre système immunitaire. Et après, on devient plus enclin à être la cible aux parasites, polluants comme l'explique Dr Hulda Clark dans "la guérison est possible", que je lis en ce moment et recommande fortement :)

(je voulais savoir aussi, avez vous déjà entendu du nettoyage du foie en évacuant ses calculs biliaires ? Témoignages: http://www.agirsante.fr/temoignages.html)
Lola63
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Message par Lola63 »

A Mirabelle et Dan, forcément, ce que nous sommes est intimement lié à la mère ou à la représentation que nous en avons, c'est elle qui porte l'enfant pendant 9 mois, et le père a une place non négligeable. Ce que nous sommes, nous l'avons essentiellement hérité de nos parents, par l'éducation, l'affection portée et par leur propre vécu. Nous forgeons tous petit à petit nos expériences, mais reste ancrée en nous cette "hérédité" qui va au-delà de la génétique. Pourquoi certains ne connaissent pas les problèmes de santé, pourquoi beaucoup en développent... c'est le mystère. Mon frère et moi avons été éduqués de la même façon, avons reçu le même amour, et pourtant lui va très bien, et moi, j'ai ce fichu pso.

J'ai essayé de dégager quelques idées en lisant un certains nombre de messages, pas uniquement ceux concernant le mécanisme psy. La façon de s'exprimer, les mots choisis par chacun d'entre vous sont révélateurs, surtout parmi ceux qui s'expriment régulièrement.

Par contre il m'est pour l'instant difficile de mettre en ordre le tout, ça s'entrecroise, beaucoup de choses sont liées.

Je vais vous présenter quelques points principaux, à vous de me dire ce que vous en pensez :wink:

1) le manque de confiance en soi. Plus prononcé chez certains, il se manifeste soit par une certaine timidité, soit par un brin d'extravagance qui le cache. Certains d'entre vous passent même pour des gens qui ont de l'assurance, alors que ce n'est pas vraiment le cas.

2) une tendance à se sentir différent sans savoir pourquoi, avant même l'apparition du psoriasis.

3) une forte sensibilité émotionnelle, qui est reliée à plusieurs choses :
-hyper réceptivité (bruit, odeur, émotions des autres, contraste lumineux etc)
-personnalité à tendance caméléon, comme une difficulté à imposer aux autres nos propres émotions
-empathie, capacité beaucoup plus développée que la moyenne pour la compassion, incapacité à blesser volontairement autrui, hyper sensibilité à la peine et la détresse des autres (je ne dis pas que le psoriatique est une pleureuse professionnelle, mais que la souffrance des autres ne le laissent pas de marbre ;) )
-intériorisation des émotions, difficultés à s'exprimer spontanément, dedans, la tempête, mais pour l'extérieur, calme apparent. Comme une première vague émotionnelle qui enlève la capacité de réagir au moment voulu mais qui ressort en décalé

3) difficulté au laisser-aller, besoin de se maitriser, peur de commettre des erreurs, exigeance élevée tout d'abord envers nous-même, peu arrivent à se "lâcher"

et là j'ose rajouter un autre point, qui est beaucoup plus aléatoire :

4) tendance à la procrastinatie. Quézaco? la capacité à repousser à plus tard les objectifs. Ce n'est pas de la paresse, c'est lié à un certain manque de confiance en soi. L'organisation est malaisée, tendance à se disperser, report des échéances dans l'espoir de se préparer à faire au mieux. Ce que je lie à la fois donc au manque de confiance en soi, mais aussi à une exigeance, à un perfectionnisme, et les choses mal faites ou baclées deviennent stressantes. Le désir de perfection est grand, l'échec est cuisant, le repli est fréquent pour éviter la déception. A force d'avoir à se battre, on finit par surmonter cette tendance, mais je pense que le côté perfectionniste est latent ou déclaré chez beaucoup d'entre vous. Ca peut concerner un point particulier, comme le boulot, le ménage, ou être un mode de vie.

et un dernier point qui ressort bien souvent:

5) le choc émotionnel. Un divorce, un décès, un examen crucial à passer, en bref un bouleversement important entrainant maintes questions existentielles profondes, une remise en question personnelle ; ce qui entraine des difficultés à se (re)construire.
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Message par Fanny »

Dan, je viens de mettre le lien sur la cure du foie dans un sujet qui porte un titre "foie"!
Je l'ai faite samedi dernier.
Et j'ai fait la cure de déparasitage de Clark il y a déjà quelques années. J'ai toruvé super efficace.

Bon par contre comme il y a un sujet dessus, je ne veux pas m'étendre...

Pour moi, la psychologie, c'est dans le corps, puisque c'est une histoire de neurotransmetteurs etc. Et je ne différencie pas la psychologie des traumatismes et stress etc. Le résultat est le même au bout du compte.

Comme Lola je pense que l'hérédité va au dela de la génétique. Les non dits passent d'une manière ou d'une autre, car ce qui est DANS la personne se traduit inconsciemment dans ce qu'elle dit et fait. L'entourage qui est proche le capte par les neuronnes mirroirs.

Citation "Les silences de mon père faisaient beaucoup de bruit dans ma tête".

Suis d'accord avec les 5 points, avec un ? sur le point 2 que je pense probablement partagé par tout le monde.

La procrastination c'est une vraie cata, et je pense qu'on a besoin des autres pour "s'y mettre" : soit faire pour les autres au lieu de soi, ou bien se bouger par peur des remarques.

Une fois j'ai mangé 2 jours froid (plus de gaz)... Et pendant 2 jours je me suis sentie débordée par l'immense tache d'aller chercher la bombonne ! Et pas au magasin hein! Dans le débaras à 50m!!! :?
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vimocambor
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Message par vimocambor »

Punaise Lola je me suis reconnue dans ton portrait :shock: même si avec le temps j'ai réussi à changer un peu.
Dire qu'à l'époque où je me suis inscrite sur ce forum je cherchais une méthode naturelle et que maintenant je teste une biothérapie !
Mais ce sujet me passionne toujours autant :wink: continue comme ça :D
Dan216
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Message par Dan216 »

Moi aussi, je me retrouve dedans, plus dans le 1) et le 3) même si de toute mon adolescence j'étais bien entouré d'amis, de filles ;) Mais j'ai tendance à rougir, à transpirer un peu quand je suis trop timide vers les gens que je connais pas... Je me demandais aussi pour ma part si y avait pas un lien inconscient entre ma maison où des événements stressant ont eu lieu et mon pso. Donc je vais faire le test d'1 mois de prendre un petit appart tout seul, je vous redirai ça ! D'autres ont ils essayé de faire des choses dans le genre, se séparer de leur milieu "stressant" ou traumatisant ?
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