sensibilité émotionelle et psoriasis

Echanges d'expériences sur les différents psoriasis (cuir chevelu, visage...)

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Lola63
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Message par Lola63 »

A Fanny, effectivement, l'aspect psychologique est aussi un facteur physique, comme abordé sur les sites parlant des neurones et compagnie, mais l'aspect purement psychologique est hyper important dans le sens où l'esprit est la seule partie de notre corps capable d'assimiler et d'analyser les évènements extérieurs physiques et émotionnels. Le cerveau est stimulé par nos 5 sens, ce qui n'est pas le cas pour les autres organes. Et c'est lui qui envoie toutes les informations au reste de notre corps. L'inverse étant vrai, c'est lui qui va recevoir les informations de notre propre corps pour le faire interagir avec l'extérieur. D'où l'aspect non négligeable, à mon humble avis, de l'aspect psychologique du psoriasis.
Juste d'après ce que je peux avoir compris du pso, il peut s'agir d'une mauvaise réaction du système immunitaire, soit vis à vis d'une agression physique de notre corps (allergie, défaillance, maladie), soit d'une agression émotionnelle.
Les quelques traits de comportement que j'ai cités, évidemment beaucoup de gens peuvent s'y retrouver, je suis restée assez vague, même des non-psoriatiques peuvent manifester tout ou partie ces comportements.
Le cheminement intellectuel étant propre à chacun, c'est donc à chacun de trouver ses propres solutions, son propre chemin pour parvenir à mieux maitriser ses faiblesses et à utiliser ses forces. Il y a tant de facteurs qui jouent sur l'aspect psychologique que ce n'est pas sur un fo' que viendra la solution miracle... Mais en mêlant les expériences, en avançant à petits pas, on peut toujours comprendre un peu plus sur soi-même.
Ce qui est bien sur cet aspect, c'est qu'avec un peu d'introspection et une bonne dose de volonté, on peut évoluer. Comme l'a dit Vimocambor, au fur et à mesure des expériences, on avance, on change.

Quant à la situation stressante, j'ai connu (et je connais encore :lol: ) ça. Je ne peux pas déménager pour l'instant, je dois vivre entre des murs que, parfois je hais, parfois je pleure à l'idée de les quitter. Il y a quelques jours, j'ai, sur un coup de tête, arraché les tapisseries qui me "chiffonnaient" le plus... Quel bonheur!! des murs blancs, neutres, en attendant de pouvoir y mettre la couleur de mon choix... Je me sens maintenant plus à l'aise. C'est moche, un mur blanc. Mais c'est blanc, c'est neutre, je peux enfin laisser libre cours à mon imagination. Pendant l'heure où cette folie m'a prise, j'ai jubilé, j'ai ressorti ma colère, minutieusement, brutalement, et depuis je sens un poids en moins...
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denarc
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Message par denarc »

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Fanny
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Message par Fanny »

Lola63 a écrit :D'où l'aspect non négligeable, à mon humble avis, de l'aspect psychologique du psoriasis.
Les quelques traits de comportement que j'ai cités, évidemment beaucoup de gens peuvent s'y retrouver, je suis restée assez vague, même des non-psoriatiques peuvent manifester tout ou partie ces comportements.

Juste d'après ce que je peux avoir compris du pso, il peut s'agir d'une mauvaise réaction du système immunitaire, soit vis à vis d'une agression physique de notre corps (allergie, défaillance, maladie), soit d'une agression émotionnelle.
C'est clair, et tu as fait unsuper boulot de compilation / retranscription!

Il y a du psy super personnel, sur, je veux juste dire que ça passe par les nerfs donc par le corps.

Au niveau immunitaire et choc, jepense qu'on peut rajouter que c'est la peur d'un danger qui viendrait de chose ou personne connue. Ou bien une surprise dans un lieu qu'on pensait sécure.

Ma supposition vient de ce qui ce dit des maladies auto-immune: le corps rejette des choses qui lui appartiennent, il ne sait plus à quoi se fier. Je pense qu'il y a un manque de confiance et une confusion. Perso je le ressens comme un stress de type "état de vigilence excessif et trop permanent".
Lola63
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Message par Lola63 »

J'espère continuer à avoir de l'inspiration et du temps pour le faire, il reste encore énormément de choses à dire et à découvrir!

J'ai remarqué que le pso ressort violemment surtout quand le calme revient, quand la situation commence à s'apaiser. Je l'appelle "mon deuxième effet Kisscool"..

Comme toutes les maladies auto-immunes, le pso a tout d'abord une explication purement physique, protéiforme donc difficile à déterminer. Allergie, intolérance à un aliment, dérèglement hormonal, carence en vitamine, dysfonctionnement intestinal, hépatique, et tant d'autres possibilités. Mais l'aspect psy compte aussi à mes yeux, car des personnes ont ces dysfonctionnements, mais sans déclencher de psoriasis.
Qu'est ce qui, dans la commande cérébrale, entraine le déclenchement du psoriasis? c'est ma question essentielle, je ne suis pas professionnelle de santé, je doute pouvoir y répondre un jour.
Le corps s'auto-agresse, c'est indiscutable. Pour l'instant dans les différents traitements officiels de cette maladie, seul l'aspect externe est pris en compte par les dermatos et médecins traitants (quoi que... j'ai la chance d'avoir un très bon médecin qui pousse un peu les recherches). Un certain nombre d'utilisateurs de ce forum vont chercher plus loin surtout vis à vis de l'alimentation. Je m'étonne donc que les chercheurs, les têtes pensantes, n'approfondissent pas plus les causes. Comme pour le psy, avant d'agir sur les conséquences, mieux vaut chercher à savoir le "pourquoi" exact.
@ Fanny, j'ai la même opinion en ce qui concerne le manque de confiance et la confusion. C'est pour ça qu'il est bon, à mon humble avis, de retrouver une confiance en soi, de se construire des projets qui nous ressemblent, d'arriver à cerner mieux les émotions et de "fabriquer" une barrière pour se protéger un peu plus des émotions des autres. Une sorte de renaissance, une reconstruction, le corps manifeste un trop-plein, il peut repartir en direction de la bonne santé, mais il faut l' "écouter", lui donner ce dont il a besoin.
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Mirabelle
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Message par Mirabelle »

Grr, je viens de passer 30 minutes à répondre à ce topic et mon message s'est effacé par une mauvaise manip!!! Bon comme il semble que l'on doive apprendre à mieux exprimer nos émotions, je dis que ce *ç%?&% de clavier me fait %&?ç*!!!! :evil:

Vu l'heure tardive et mon humeur, je remettrai ça pour ma prochaine visite :mrgreen:
Lola63
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Message par Lola63 »

:lol: :lol: :lol:
excuse-moi d'en rire :P mais en tout cas je ne peux que t'encourager à exprimer clairement les sentiments qui t'ont traversée à ce moment fatidique, où tu te rends compte que tu viens de perdre 30 minutes inutilement :lol:

A bientôt, alors :wink:

Sinon, fais gaffe, un ordi, ça ne vole pas très bien :lol:
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jaw
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Message par jaw »

Whaouh ! Tu m'impressionnes Lola63 ! Merci pour tes très intéressantes réflexions. Je vais tenter à mon tour d'apporter ma pierre à l'édifice. Voici mes réflexions : 1/ La peau du psoriasis m'apparaît aujourd'hui comme une sur-peau : une armure quoi ! 2/ Avoir du pso, j'ai l'impression que c'est dire aux gens : "laissez moi tranquille et ne m'approchez pas". 3/ Le pso est un "trop plein" et je me sens souvent dans le vide, donc un "moins plein". 4/ Un jour, j'ai demandé à mon psy : "qui suis-je ?" Il m'a répondu : "Vous êtes quelqu'un qui se gratte." LOL. 5/ A mon humble avis, le pso doit avoir un étroit rapport avec l'hyper sensibilité. Je veux dire par là les gens qui, d'une manière ou d'une autre, se sentent "étranger" en ce monde (un peu de culture au passage : L"Etranger de Camus, une merveille !).

A plus.
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Message par Lola63 »

jaw, pas faux :lol: pour sûr, les psoriatiques sont des gens qui se grattent plus que la moyenne! Il a de l'humour, ton psy :mrgreen:

Sur le fait de se sentir étranger, c'est bien sûr avoir du mal à trouver des repères, à se sentir en harmonie avec ce qui nous entoure, mais surtout le fait de se sentir étranger à soi-même, comme si parfois, en regardant le reflet dans un miroir, on peinait à reconnaitre qui nous sommes, comme si l'image reflétée n'était pas l'image que nous avons de nous même.
"l'Etranger" est un très bon livre, en passant :D

Par rapport à l'armure que tu cites, Jaw, as tu recherché sur internet les "neurones-miroirs" dont a parlé Fanny?
Les neurones miroirs aident l'enfant dans son développement, par le mimétisme. Au fur et à mesure des apprentissages, ces neurones miroirs s'atténuent ou se trouvent dépassés par des neurones-barrières, qui temporisent l'hypersensibilité de l'enfance. Il arrive que ces barrières ne se forgent pas suffisamment ou trop. Je viens de faire un résumé très succin et le plus simple possible, mais ça peut très largement expliquer l'hypersensibilité chez l'adulte. Il est donc possible que le corps réagisse à l'hypersensibilité en construisant sa propre barrière, et sur des terrains génétiques malheureusement favorable, c'est un pso, un eczéma, ou tant d'autres pépins d'immunité.
Je ne confine pas, comme je l'ai répété auparavant, le psoriasis dans le catalogue des maladies psychosomatiques. Je pense qu'au delà de l'hypersensibilité, de l'anxiété, il y a un terrain génétique, des dérèglements plus physiques et dont la guérison/rémission ne se trouve que par la recherche médicale et personnelle.
La question que je me pose actuellement est : faut il lutter contre l'hypersensibilité? L'apprivoiser? Lutter contre, c'est modifier sa propre personnalité, l'apprivoiser, c'est un énorme travail perso et une remise en question permanente qui est peut être vouée à l'échec.
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jaw
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Message par jaw »

Lola63, je ne sais pas si je peine à me reconnaître dans le miroir, mais ce dont je suis certain, c'est que, jour après jour, mois après mois, insidieusement, subrepticement, au final de tant d'année.... le psoriasis a fait de moi un autre moi.

Sur les neurones miroirs, j'ai commencé un peu à lire sur internet : très intéressant en effet. Voilà ce que ça m'inspire : si un adulte demeure encore hypersensible alors qu'il a atteint l'âge adulte, c'est que, quelque part, il réagit encore comme un enfant. Autre point : si l'enfance est le moment du mimétisme, ce mimétisme doit effectivement finir part se temporiser et être remplacé par une auto-nomie (qui suit ses propres lois et non plus les lois des parents et des autres). Mais alors, n'y-a-t-il pas un rapport entre le psoriasis et l'incapacité à devenir totalement et pleinement adulte et donc autonome ?
Lola63
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Message par Lola63 »

Une différence entre un enfant et un adulte : l'adulte a, par les expériences, les apprentissages personnels, et l'éducation entre autres, appris à fonder son propre jugement. Qu'il soit plus sensible que la moyenne ne veut pas dire qu'il soit mois apte à l'autonomie. Ce n'est pas parce qu'on a plus de mal à gérer certaines émotions et celle des autres qu'on ne sait pas fonder un jugement sain. Le contraire est vrai, ce n'est pas parce qu'une personne est dépendante qu'elle est plus sensible...
La sensibilité et l'autonomie sont différentes. Ce n'est pas parce que quelqu'un dira quelque chose d'amusant que je vais rire, si les propos tenus ne correspondent pas à ce qui m'amuse. C'est là que le jugement personnel entre en jeu. La capacité d'analyse se trouve influencée par notre propre sensibilité, c'est le lot commun de la majorité êtres humains (du moins ceux qui n'ont pas de pathologie psy lourde), mais ça ne nuit pas à la réflexion. C'est surtout le contexte et l'éducation qui conditionne le jugement. Il est bien connu que le métier, par exemple, influence le jugement. C'est le point de vue personnel, conditionné par le vécu.
Certains arrivent à analyser sans y mêler leurs émotions. C'est loin d'être la majorité.
Si tu parles d'autonomie affective, je pense que les personnes atteintes de psoriasis sont effectivement plus sensible au regard qu'on leur porte. Mais d'un autre côté, le besoin de donner de l'affection est aussi plus développé que la moyenne. Ce n'est pas un besoin d'être guidé dans les décisions, c'est un besoin d'échanges affectifs. Regarde ta vie, et tu verras que des décisions, tu as su en prendre seul(e). Mais tu verras aussi que les moments les plus difficiles, soit tu te sera renfermé(e) pour les gérer à ta façon, soit tu les auras vécus seul(e). Dis moi si j'ai tort ou raison :wink:

Pour en revenir aux neurones-miroirs, oui, il reste au final quelque chose de l'enfance, comme une certaine naïveté, qui met plus de temps à évoluer que la moyenne. Comme l'a si bien dit une personne qui m'est très chère, il y a des gens à maturation lente, voire très lente. Un décalage de maturité, une gestion des émotions moins facile.
Pour prendre mon exemple, j'ai eu mes enfants assez jeune. Je suis une personne très sensible, pourtant j'élève seule mes 4 enfants. Je pense prendre de bonnes décisions, le plus rationnellement possible ; émotionnellement je suis une bombe à retardement :mrgreen: mais lorsqu'il s'agit de décisions à prendre, je vois les conséquences et j'assume. Et je pense donc que ce n'est pas l'hypersensibilité qui nuit à l'autonomie.

Avant, on disait qu'un enfant atteignait l'âge de raison à 7 ans. Ce qui a été découvert, c'est que, vers 7 ans, un enfant fait la différence entre le bien et le mal, sauf si personne n'a su lui apprendre jusque là. Donc toute personne ayant reçu un minimum d'éducation verra, plus ou moins bien, la conséquence de ses actes. Donc, sauf absence d'éducation, et pathologie psy, tout être humain est doué de capacité d'analyse. Après tout n'est que question de point de vue, de contexte. Et c'est pour ça que j'aime à dire qu'il n'existe pas qu'une Vérité, mais que chaque personne douée de réflexion possède sa propre vérité. Les échanges affectifs, la remise en question, les Lois, le caractère guident chaque personne sur le chemin de sa vérité, et d'un côté l'hypersensibilité est un atout, car elle permet aussi de s'ouvrir au jugement, au point de vue des autres, et de progresser, si on sait écouter mais qu'on ne perd pas de vue qui nous sommes.
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Mirabelle
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Message par Mirabelle »

Le magazine "Toute une histoire" a consacré une édition au thème du choc qui peut déclencher la maladie. C'était l'émission du 30 avril et une participante a du pso.
Voici le lien pour ceux qui veulent revoir l'émission en replay ces prochains jours : http://pluzz.francetv.fr/videos/toute_u ... 13063.html
Mirabelle
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Message par Mirabelle »

Je reprends mon message avorté de l'autre jour. Je voulais vous partager quelques contenus en lien avec la psychosomatique.

Dans "Comprendre les messages du corps" de Jean-Pierre Barral, il donne quelques éléments intéressants qui ont été partiellement abordés dans ce topic :
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Un autre élément qui personnellement me semble important est "l'hyperadaptabilité", une capacité extrême à retomber toujours sur ses pattes quoi qu'il arrive. Mais à quel prix!

Ci-dessous, c'est l'analyse de Michel Odoul dans "Dis moi où tu as mal, je te dirais qui tu es". Evidemment, il ne faut pas prendre tout pour argent comptant, certaines choses vont parler et d'autres pas. L'intérêt est que parfois ça donne quelques pistes de réflexion :

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En ce qui me concerne je retrouve la configuration décrite avec une mère peu présente et sans tendresse dans mon enfance. Il y a quand même bcp de choses qui se jouent autour du toucher dans cette maladie, j'en suis convaincue.
A présent que le pso a bien régressé chez moi, j'ai décidé d'aller me faire masser 1x par semaine. J'ai envie de reconnecter avec un bien-être dermatologique pour ne pas dire sensuel mais pourquoi pas en fait^^ Là aussi, je pense qu'il y a sans doute chez bcp parmi nous quelques blocages ou cadavres dans le placard mais ça c'est encore un autre débat^^
Fanny
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Message par Fanny »

Lola63 a écrit :Les neurones miroirs aident l'enfant dans son développement, par le mimétisme. Au fur et à mesure des apprentissages, ces neurones miroirs s'atténuent ou se trouvent dépassés par des neurones-barrières, qui temporisent l'hypersensibilité de l'enfance. Il arrive que ces barrières ne se forgent pas suffisamment ou trop.
Argh c'est un renseignement que je n'avais pas! C'est quoi ces barrières! Bien sur que je sens que j'en manque! Ou que des fois j'en mets trop... Je me compare souvent à l'obturation de l'oeil ou de l'appareil photo, pour se protéger de la lumière ou bien s'ouvrir quand il n'y a pas d'agression... J'ai comme l'impression que ça marche mal et n'est pas ouvert ou fermé quand il le faut, que le mécanisme est trop lent.

Je me rappelle comme cela m'avait énervé ces lunettes de soleil qui changent de couleur toutes seules, car c'est trop lent, donc des fois tu sors et tu es ébloui trop longtemps, et quand tu rentres, tu restes dans le noir trop longtemps aussi. C'est sur qu'on est énervé par ce qui nous ressemble....
Fanny
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Message par Fanny »

Faut penser aussi que le pso c'est pas que la peau, et que la barrière peut se faire dedans aussi...

Mirabelle, je suis bien d'accord avec l'hyperadaptabilité ! J'ai par exemple une soif de connaitre "l'autre" justement pour m'adapter mieux. Au niveau pratique, cela me donne de la créativité, car je sais faire avec les contraintes. Plus il y a de contraintes, plus le résultat est génial d'ailleurs...

Pour la tendresse, ben je dirais qu'elle est cachée. C'est peut-etre une piste pour réparer une relation qui a manqué de tendresse, ressentir et imaginer qu'il n'y a pas de manque de tendresse chez l'autre, mais qu'il y avait une carapace, une couche qui nous la cachée... On peut alors trouver que cette tendresse était déformée, et qu'elle pouvait se traduire par l'effort de travailler dur afin de nourrir la famille, par exemple. Quand j'arrive à voir de la tendresse chez quelqu'un, alors j'en ressens moi-meme. Tout est bon à mon avis pour se trouver des auto-soins.
Fanny
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Message par Fanny »

Et oui j'ai aussi remarqué comme jaw quelque chose de "pas adulte". Par contre je trouve que c'est bien... Bref, j'ai senti quelque chose de rebelle en moi a lire que ces neurones c'était prévu pour l'enfance! J'adore cette capacité d'observer et de "capter" d'autrui ! Je suis d'ailleurs irritée quand je montre quelque chose a quelqu'un afin qu'il voit comment faire, et qu'ensuite il persiste dans un geste inadapté au lieu de m'imiter. Certes on adapte ses gestes a son corps, mais la moindre des choses c'est de commencer par faire ce qu'on ne sait pas à la manière de celui qui sait. l'adaptation vient après.

Dans l'autre sens, quand je fais quelque chose, j'ai déja eu des remarques (genre avec exclamation me montrant que la personne est un peu surprise d'ailleurs) de gens qui me disent que j'ai pigé le geste technique. Ou bien quelqu'un m'a dit que j'étais la première personne étrangère à son pays qu'il entendait prononcer le nom de sa ville correctement... Donc je tiens à ces neurones, na! Mais comme c'est la 2ème fois que je vis à l'étranger, je vois bien qu'a 40 ans passé, ben c'est pas tout a fait comme a 20 ans... snif...
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