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par Lola63 » mar. avr. 23, 2013 2:01 am
Je viens de poster ailleurs une réponse semblable...
La drogue apporte au corps une satisfaction passagère. Tout comme le tabac, la nourriture. Fumer un joint tranquille, c'est libérer les endorphines (dont la structure moléculaire est très proche des opiacées), le corps se détend, le stress, l'anxiété diminuent. Le corps s'agresse moins, en situation de plaisir.
Le manque fait monter à nouveau le stress, le besoin de se procurer ce plaisir se fait sentir. Le corps s'agresse de plus belle, et dans des cas de pso en particulier, on finit par croire que le tabac, l'alcool, le sucre, la drogue, finalement, ça aide à aller mieux. D'un côté c'est vrai, mais ça s'appelle de la dépendance. En sortir mais souffrir? Continuer mais se pourrir un peu plus la santé chaque jour? Sacré choix à faire.
Pour des personnes souffrantes et en fin de vie, pour qui aucune solution n'existe, des personnes qui n'ont plus rien à perdre, c'est une piste, un soulagement possible.
Mais pour un cas de psoriasis, je doute fortement et raisonnablement que devenir un habitué de la fumette est une bonne solution. J'appelle ça tomber de Charybde en Scylla, pour les non initiés à la mythologie, c'est d'errer d'un mal à l'autre.
L'idée est de soulager à long terme, pas de s'agripper à une barque percée, et de risquer un naufrage. Il existe des "bouées" plus saines pour trouver le chemin de la guérison...
Quant à la Morale, la Loi, ce n'est pas mon affaire, chacun est le propre juge et responsable de ses actes. Mais à lire de tels conseils, je ne peux pas m'empêcher de donner mon avis... qui est évidemment contre cette pratique.
La connerie est une maladie mortelle : on n'en guérit hélas jamais...