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Les traitements du psoriasis

Modérateurs : vimocambor, jessyjess

Mirabelle
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Message par Mirabelle »

Salut Gallagher et ravie de te savoir de retour sur le forum ;-)

Je suis passée poster hier sur mon bilan autour du régime Pagano et j'ai lu ton message dans la foulée et ça m'a interpellée. Du coup, me revoilà pour te partager quelques pensées :-).

J'ai souvent pensé qu'il devait y avoir quelque part un lien (parmi tant d'autres) entre le pso et la sexualité. Les maladies de peau sont liées en psychosomatique avec le toucher. Un bébé qui est manipulé avec brusquerie (plutôt qu'être caressé tendrement) inscrira déjà dans sa peau un vécu perturbé. Il y a de nombreux ouvrages très intéressant sur la thématique, j'en ai cité quelques uns dans le poste de Lola63 sur la sensibilité émotionnelle.

Bref une sexualité épanouie passe par un vécu corporel épanoui, il n'y pas de miracle. Ce qui ne signifie pas qu'un bébé privé de tendresse ne puisse pas avoir, une fois adulte, une sexualité épanouie mais que cela ne sera pas forcément inné et qu'il faudra faire un gros travail sur soi mais surtout sur le corps.

Moi ce que j'entends dans ton message, c'est surtout ton besoin d'être aimé pour ce que tu es, et ton envie de tendresse. Je ne suis pas sûre que ces besoins seront comblés dans un club échangiste. Je précise que je n'ai rien contre le libertinage et que chacun est libre de vivre les expériences qui lui tiennent à coeur. Dans un club échangiste, on vient consommer du nord, vivre une expérience sexuelle hors norme souvent, mais on ne vient pas donner de l'amour. Il ne faut pas minimiser la dimension "chosifiante" de ce type de rapport, on est dans une démarche "je te désire, je veux de posséder, faire de toi mon objet ouest l'espace d'un instant". Entre nous soit dit, c'est parfois très agréable d'un objet ouest et d'être utilisé ou inversement d'utiliser qqn pour satisfaire son désir. Mais je ne suis pas sûre que ce soit ce type de rapport qui répare une blessure narcissique.

En revanche, il y a des voies pour aller vers plus de tendresse envers soi et sa peau. Les massages par exemple. Qu'est-ce qui t'empêche d'aller faire bichonner ta peau une fois par semaine dans un spa avec une professionnelle du massage. Pour ma part, j'ai choisi les massages ayurvédiques et je trouve ça divin. Lors de mon 1er rdv par téléphone, j'avais expliqué que j'avais du pso et demandé si cela lui posait un problème. C'était donc clarifié depuis le début. Franchement, je pense que ces massages ont directement participé à la guérison de mon pso. Aller vers un inconnu et déjà oser se mettre à poil en sortant du sentiment "honte" et se laisser ressentir le plaisir d'être touché et massé dans un toucher respectueux, c'est vraiment thérapeutique et je ne peux que te le conseiller vivement.

Après, il y a aussi la biodanse ou les soirées câlins. La sexualité en est exclue mais pas la sensualité. Et ce sont des endroits dans lesquels on peut vivre des expériences nourrissantes dans un cadre protégé et avec un toucher respectueux.

Voilà quelques réflexions que je voulais partager avec toi. Je te souhaite un beau dimanche!
gallagher
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Message par gallagher »

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sebounou
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Message par sebounou »

actuellement je vis une histoire avec une aide soignante, ça aide beaucoup car en plus de sa tolérance vis a vis des maladies, elle me soigne.

Pour repondre a un message plus haut, j'ai decide dès que je rencontre une personne de parler de mon pso, par ailleurs je ne cache pas mes tibias; faut dire aussi que je suis moins atteint que la majorite d'entre vous. Les tibias ont commence leur remissions et sont de couleur rose pale, le cuir chevelu est debarasse des squames sur le devant, s'accrochant sur le dessus et le derriere du crane. Il me reste aussi des gouttes dans le dos la guerison semble un peu plus longue. Et je n'ai rien sur les bras et le torse; j'estime etre touche a pas plus de 15%. La partie la plus genante a assume est le visage car parfois une sorte de plaque apparait lors de grands stress.
Je me soigne avec diprosone pour le corps et diprosalic pour le cuir chevelu

Bon courage a tous
gallagher
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Message par gallagher »

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Mirabelle
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Message par Mirabelle »

Oui je peux te parler de la biodanse (ou biodanza car fondée par un anthropologue chilien dans les années 60). J’en ai fait pendant 7 ans, plus exactement de 20 à 27 ans. A la sortie de mon adolescence, je me sentais affreusement coincée et complexée et je sentais qu’il fallait vraiment que j’apprenne à sortir de ma coquille et à trouver une liberté corporelle. Je ne me rappelle même plus comment j’ai atterri dans mon 1er cours mais j’ai d’entrée adoré expérimenter de nouvelles choses dans un cadre protecteur et respectueux.

Si tu veux plus d’infos, regarde la page www.biodanza.ch Tu as les concepts clés qui s’axent sur 5 besoins fondamentaux de tout être humain (vitalité, affectivité, sexualité, créativité et transcendance). Si tu parcours le site, tu auras réponse à toutes tes questions mais l’idéal reste de s’y rendre et de le vivre.

Je sais qu’en France, vous êtes très sensible à la question des sectes. Personnellement, je suis agnostique et j’ai une grande méfiance envers tout dogme ou rituel. Je n’ai rien vu de sectaire en 7 ans de biodanse. Tout est proposition, rien n’est dicté, tu as un cadre protecteur et respectueux et dans ce cadre, tu as la possibilité de vivre des expériences humaines très fortes, que ce soit d’affirmation de soi, de dépassement, de tendresse ou ludiques.

Même si les femmes sont plus nombreuses en biodanse (comme en tout développement personnel d’ailleurs), il y a aussi des hommes. De toute façon, la rencontre est au cœur de la biodanse, alors il suffit d’écouter son ressenti et d’aller où l’on veut, au moment où l’on veut.

Aujourd’hui, ça fait plusieurs années que je n’ai plus fait de biodanse mais j’en garde un excellent souvenir. Ca m’a énormément fait avancer dans ma vie en colmatant des affects en souffrance et en consolidant une force intérieure qui était alors embryonnaire. J’avais toujours le sentiment que me coucher sur un divan et parler à un psychanalyste n’allait pas me rendre plus à l’aise avec le toucher et le corps en général : pour moi, il était clair que ce qui s’était noué dans le corps devait se dénouer par le corps !
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