On observe des faits isolés aussi au lieu de comprendre l’ensemble.
Petite citation de Rudolf Steiner qui illustre bien ces propos : On regarde une aiguille aimantée et on découvre que cette aiguille dirige toujours une de ses extrémités vers le nord, l'autre vers le sud. On se demande pourquoi il en est ainsi et on cherche la raison non dans l'aiguille aimantée, mais dans le Terre entière en attribuant à celle-ci d'un côté un pôle magnétique nord, de l'autre un pôle magnétique sud. Si quelqu'un cherchait dans l'aiguille aimantée elle-même la raison pour laquelle elle s'oriente d'une manière si curieuse, il dirait des sottises. Car on ne peut comprendre la position de l'aiguille aimantée que si l'on sait dans quelle relation elle se trouve avec la Terre entière.
En préambule de ce qui va suivre, adhérer ou non aux idées n’a aucune importance, c’est voir si ceci à vraiment lieu en vous qui en a. Ne vous laissez pas conter ce texte à la manière d’un roman, remettez en question, doutez ! Arrêtez de vous appuyer sur quelqu’un sur des ‘spécialistes’, prenez la compréhension du problème en main !
Le pso se déclenche face à un moment d’extrême solitude, tous nos fondements/ fondations/ croyances sur ce que nous croyons être sont soudains balayé, notre MOI n’a plus de sens, nous ne sommes personne, nous n’avons plus d’accroche.
Hors Lorsque nous entendons une vérité et n’agissons pas en conséquence, elle devient un poison pour nous, et ce poison se répand, propageant des troubles psychologiques, des déséquilibres et des maladies.
Il est donc basé sur la peur de la solitude ; ce vide douloureux et terrifiant qui ne peu être apaisé.
Nous le fuyons, le problème est la fuite.
L’évasion devient de la plus haute importance, et elle prend une valeur de plus en plus grande. La dépendance devient plus forte, la fuite plus nécessaire, selon le degré de la peur de ce qui est.
En réaction à cette souffrance inconnu, c’est crée le problème du pso, pour ne plus faire face à la souffrance.
Pour que chaque instant de non activité (socialement parlant) soit dédié à la résolution de se problème qui nous colle à la peau. ☺
Vous avez peur de ce vide de cette solitude et vous cachez cette peur sous la dépendance. Aussi la maladie dur t’elle, elle dure tant que vous fuyez.
Si vous fuyez sans voir ce qui est vous ne pourrez évidemment pas la comprendre, aussi faut’il commencer par cesser de courir, de s’échapper et alors seulement vous pourrez vous observez tel que vous êtes .Mais vous ne pouvez pas observez ce qui est si vous la critiquez sans cesse, si vous l’aimez ou la détestez
Tout cette énergie utilisé pour se soigner nourri le pso, lui donne plus d’importance, plus d’existence. Se forcer à l’accepter est tout aussi inutile, le désir d’arrêter, ou de ne plus être désireux reste attaché au système même du désir. Seul l’attention dans l’instant est nécessaire à la compréhension du problème.
Le fait de séparer le pso de sois même est aussi facteur de tension, le pso fait parti de nous et nous sommes le pso, il n’existe véritablement aucune division, c’est nous qui la créons par la pensée.
De plus toutes les croyances et les idées accumulées, alourdissent le fardeau que l’on porte.
Les mots n’ont d’importance, le lâcher prise n’est pas un concept moderne mais il découle de la compréhension de soi, sans volonté ni but.
Il n’y a en fait rien a faire pour se libérer de cela, ce qui est le plus important c’est de comprendre. La compréhension sera libératrice.
De ce fait parlé de guérison est inutile, il n’y a nul guérison a espérer, car la guérison devient une conséquence de la compréhension.
Le texte suivant est issus du livre commentaire sur la vie de Jiddu Krishnamurti ; il traite de la distraction et est intimement lié avec ce qui a été dit précédemment, et sera peu être plus facilement assimilable:
Code : Tout sélectionner
http://vill.aix.free.fr/Jk/Commentaires%20sur%20la%20vie/Commentaires_sur_la_vie_-_tome_1/1956-00-00_Commentaires_sur_la_vie_-_tome_i_chapitre_82_'la_distraction'.htm