Traitement humira: quelques nouvelles
Posté : dim. févr. 07, 2016 5:38 pm
Bonjour à tous,
je donne quelques nouvelles suite au commencement d'un traitement sous humira pour un psoriasis en gouttes.
J'ai 27 ans, du psoriasis depuis une dizaine d'années. J'ai bien évidemment eu toute la panoplie de traitements avant de passer aux biothérapies. Chaque traitement a eu son efficacité et son lot d'effets secondaires. Ni les UV, le soriatane ou le methotrexate n'a eu raison de mon pso. En tout cas rien qui ne me convenait vraiment. Il faut dire que je suis de nature anxieuse et un rien peut déclencher une poussé. Très frustrant lorsque l'on est jeune, que l'on a la vie devant soi et que l'on a la sensation que cette maladie ne vous permettra jamais d'être pleinement épanouie...
Après un énième rendez vous chez mon dermato de ville, j'ai demandé à être pris en charge dans un service dermatologique hospitalier. Grand bien m'en a pris,la prise en charge et radicalement différente. On sent tout de suite que les spécialistes en CHU sont rompus au cas les plus coriaces. Ils sont dans une approche bien différente que celle du praticien de ville!
Ils m'ont donc directement proposé une biothérapie, l'humira. Après une journée d'examens en hôpital de jour et les différents vaccins (grippe et pneumocoque), j'ai commencé par injection le traitement début décembre.
Franchement c'est radical...j'avais un peu près 20% d'atteinte cutanée en gouttes et en plaques des pieds à la tête. A noël, toutes les zones touchées étaient redevenues lisses. Seul point d'insatisfation, à la place il me reste des taches rosées voir brunâtres qui n'ont pas l'air de vouloir décamper...
Donc si quelqu'un pouvait via son expérience me dire ce qu'il en est de ces tâches, s'il y a une technique pour les faire partir...je reste serein malgré tout puisque je sais qu'un coup de bronzage suffirait certainement à les effacer.
Niveau effets secondaires, il y en a certes, mais cela reste tout à fait gérable dans mon cas; quelques désagréments d'ordre gastrique au début, certainement un peu plus de fatigue même si je ne peux être formel quand à la responsabilité du traitement . Sinon j'ai eu une sorte de sinusite qui a traîné beaucoup plus que d'habitude, et j'avoue que sur le coup, j'ai un peu flippé compte tenue du caractère immuno suppresseur des biothérapies. Mais tout est rentré dans l'ordre.
Voila pour moi. Si l'un d'entre vous souhaite partager son expérience avec les biothérapie,je suis tout ouïe.
Et pour ceux dont le psoriasis est une torture depuis des années, ceux qui le traîne comme un boulet, qui ne vivent qu'avec lui à longueur de journée à la fois physiquement et psychologiquement, n'hésitez pas à aller consulter et préférablement en milieu hospitalier. Vue mon pso cutanée je n’étais pas forcement éligible à une biothérapie. Mais par le dialogue et leur écoute, en hôpital,ils ont tout de suite compris que le psoriasis avait un impact trop important sur ma qualité de vie. Chose d’ailleurs que les dermatologues en cabinet, plus habitués à traiter des acnés juvéniles à coup de roacutane, prennent rarement en compte.
A bientôt.
je donne quelques nouvelles suite au commencement d'un traitement sous humira pour un psoriasis en gouttes.
J'ai 27 ans, du psoriasis depuis une dizaine d'années. J'ai bien évidemment eu toute la panoplie de traitements avant de passer aux biothérapies. Chaque traitement a eu son efficacité et son lot d'effets secondaires. Ni les UV, le soriatane ou le methotrexate n'a eu raison de mon pso. En tout cas rien qui ne me convenait vraiment. Il faut dire que je suis de nature anxieuse et un rien peut déclencher une poussé. Très frustrant lorsque l'on est jeune, que l'on a la vie devant soi et que l'on a la sensation que cette maladie ne vous permettra jamais d'être pleinement épanouie...
Après un énième rendez vous chez mon dermato de ville, j'ai demandé à être pris en charge dans un service dermatologique hospitalier. Grand bien m'en a pris,la prise en charge et radicalement différente. On sent tout de suite que les spécialistes en CHU sont rompus au cas les plus coriaces. Ils sont dans une approche bien différente que celle du praticien de ville!
Ils m'ont donc directement proposé une biothérapie, l'humira. Après une journée d'examens en hôpital de jour et les différents vaccins (grippe et pneumocoque), j'ai commencé par injection le traitement début décembre.
Franchement c'est radical...j'avais un peu près 20% d'atteinte cutanée en gouttes et en plaques des pieds à la tête. A noël, toutes les zones touchées étaient redevenues lisses. Seul point d'insatisfation, à la place il me reste des taches rosées voir brunâtres qui n'ont pas l'air de vouloir décamper...
Donc si quelqu'un pouvait via son expérience me dire ce qu'il en est de ces tâches, s'il y a une technique pour les faire partir...je reste serein malgré tout puisque je sais qu'un coup de bronzage suffirait certainement à les effacer.
Niveau effets secondaires, il y en a certes, mais cela reste tout à fait gérable dans mon cas; quelques désagréments d'ordre gastrique au début, certainement un peu plus de fatigue même si je ne peux être formel quand à la responsabilité du traitement . Sinon j'ai eu une sorte de sinusite qui a traîné beaucoup plus que d'habitude, et j'avoue que sur le coup, j'ai un peu flippé compte tenue du caractère immuno suppresseur des biothérapies. Mais tout est rentré dans l'ordre.
Voila pour moi. Si l'un d'entre vous souhaite partager son expérience avec les biothérapie,je suis tout ouïe.
Et pour ceux dont le psoriasis est une torture depuis des années, ceux qui le traîne comme un boulet, qui ne vivent qu'avec lui à longueur de journée à la fois physiquement et psychologiquement, n'hésitez pas à aller consulter et préférablement en milieu hospitalier. Vue mon pso cutanée je n’étais pas forcement éligible à une biothérapie. Mais par le dialogue et leur écoute, en hôpital,ils ont tout de suite compris que le psoriasis avait un impact trop important sur ma qualité de vie. Chose d’ailleurs que les dermatologues en cabinet, plus habitués à traiter des acnés juvéniles à coup de roacutane, prennent rarement en compte.
A bientôt.